« Une Pensée par Jour »
16 décembre 2010
« Tout ainsi donc
qu’une douce mère menant son petit enfant avec elle, l’aide et suppose
selon qu’elle voit la nécessité, lui laissant faire quelques pas de
lui-même ès lieux moins dangereux et bien unis ; tantôt le prenant par
la main et l’affermissant, tantôt le mettant entre ses bras et le
portant : de même Notre-Seigneur a un soin continuel de la conduite de
ses enfants, c’est-à-dire de ceux qui ont la charité ; les faisant
marcher devant lui, leur tendant la main ès difficultés, et les portant
lui-même ès peines qu’il voit leur être autrement insupportables. Ce
qu’il a déclaré en Isaïe, disant : Je suis ton Dieu, prenant ta main et
te disant : Ne crains point, je t’ai aidé (Is., XLI, 13). Si que nous
devons d’un grand courage avoir une très ferme confiance en Dieu et en
son secours. Car, si nous ne manquons à sa grâce, il parachèvera en nous
le bon œuvre de notre salut (Philipp., I, 6), ainsi qu’il l’a commencé,
coopérant en nous le vouloir et le parfaire, comme le très saint concile
de Trente nous admoneste. |