Pensée du Saint Curé d’Ars 24 septembre 2009 « Disons tout en un mot, M.F. : notre âme est quelque chose de si grand, de si précieux, qu'il n'y a que Dieu seul qui la surpasse. Un jour, le bon Dieu fit voir une âme à sainte Catherine. Elle la trouva si belle, qu'elle s'écria : O mon Dieu, si la foi ne m'apprenait pas qu'il n'y a qu'un Dieu, je croirais que c'est une divinité ; non, mon Dieu, je ne m'étonne plus que vous soyez mort pour une si belle âme ! Oui, M.F., notre âme, pour l'avenir, sera éternelle, ainsi que Dieu lui-même. Non, non, M.F., n'allons pas plus loin ; l'on se perd dans cet abîme de grandeur. D'après cela seul, M.F., je vous laisse à penser si nous devons nous étonner que Dieu, qui en connaît si bien le mérite, pleure si amèrement la perte d'une âme. Je vous laisse à penser quel est le soin que nous en devons prendre pour lui conserver toutes ses beautés. » Sermon pour le 9ème dimanche après la Pentecôte, Sur les larmes de Jésus-Christ. |
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