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Pensée du Saint Curé d’Ars

21 septembre 2009

«Un esprit, comme Dieu, éternel pour l'avenir, capable de connaître les beautés et toutes les perfections de Dieu autant qu'il est possible à une créature ; une âme, qui est l'objet des complaisances des trois Personnes divines ; une âme, qui peut glorifier Dieu dans toutes ses actions ; une âme, dont toute l'occupation sera de chanter les louanges de Dieu pendant des jours sans fin ; une âme, qui sera lumineuse du bonheur de Dieu même ; une âme qui a une telle liberté dans toutes ses actions, qu'elle peut donner son amitié, son amour à qui bon lui semble : elle peut ne pas aimer Dieu ou l'aimer ; mais, si elle est si heureuse de tourner son amour du côté de Dieu, ce n'est plus elle qui obéit à Dieu ; mais Dieu lui-même qui fait les volontés de cette âme  et qui semble se faire un plaisir de le faire. Nous pourrions même dire que, depuis le commencement du monde, vous ne trouveriez pas une âme qui, s'étant donnée à Dieu sans partage, le bon Dieu lui ait refusé quelque chose qu'elle ait désiré. Nous voyons que Dieu nous a créés avec de tels désirs, que rien de créé n'est capable de nous contenter. Présentez à une âme toutes les richesses et tous les trésors du monde, rien de cela ne pourra la contenter ; Dieu l'ayant créée pour lui, il n'y a aussi que lui seul qui soit capable de remplir tous ses vastes désirs. »

Sermon pour le 9ème dimanche après la Pentecôte,

Sur les larmes de Jésus-Christ.

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