Pensée du Saint Curé d’Ars 19 septembre 2009 «Ah ! M.F., si nous avions le bonheur de connaître la valeur de notre âme, avec quel soin ne la conserve¬rions-nous pas ? Hélas ! nous ne le comprendrons jamais assez ! Vouloir, M.F., vous montrer la grandeur de la valeur d'une âme : ceci est impossible à un mortel ; il n'y a que Dieu seul qui connaisse toutes les beautés, les perfections dont il orne une âme. Je vous dirai seulement que tout ce que Dieu a créé : le ciel, la terre et tout ce qu'ils renferment, toutes ces merveilles sont créées en sa faveur. Notre catéchisme nous donne la plus belle preuve possible de la grandeur de notre âme. Quand l'on demande à un enfant : Qu'entendez-vous, quand vous dites que l'âme de l'homme est un esprit créé à l'image de Dieu ? C'est, vous dit l'enfant, que cette âme a, comme Dieu, le pouvoir de connaître, d'aimer et de se déterminer librement dans toutes ses actions. Voilà, M.F., le plus bel éloge que nous puissions faire des qualités dont Dieu a embelli notre âme, créée par les trois Personnes de la Sainte-Trinité et à leur ressemblance." Sermon pour le 9ème dimanche après la Pentecôte, Sur les larmes de Jésus-Christ. |
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