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Pensée du Saint Curé d’Ars

17 septembre 2009

«Pouvons-nous bien, M.F., réfléchir sur la sévérité du jugement de Dieu, sans nous sentir pénétrés de la crainte la plus vive ? Quoi ! M.F., les jours de notre vie sont tous comptés ; plus encore, nous ignorons l'heure et le moment où notre souverain Juge doit nous citer devant son tribunal, et ce moment sera peut-être celui auquel nous pensons le moins, où nous serons le moins disposés à rendre ce compte redoutable !... Je vous assure, M.F., que, quand on y pense bien, il y aurait de quoi jeter dans le désespoir, si la religion ne nous enseignait pas que nous pouvons adoucir ce moment par une vie qui soit toujours dans le cas de nous assurer l'espérance que le bon Dieu aura pitié de nous. »

Sermon pour le 8ème dimanche après la Pentecôte, Sur le jugement particulier.

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