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Pensée du Saint Curé d’Ars

29 octobre 2009 

 « Si nous passons au quatrième, qui ordonne aux enfants d'honorer leurs parents, de les aimer, de les respecter et de leur souhaiter et procurer tous les biens dont ils sont capables : dites-moi, n'est-ce pas une chose juste et raisonnable ? Des parents qui ont tant fait pour leurs enfants ! n'est-il pas juste que ces mêmes enfants les aiment et leur donnent toutes les consolations dont ils sont capables ? Si ce commandement était bien observé, ces familles ne seraient-elles pas un petit paradis par ce respect, cet amour que les enfants auraient pour leurs parents ! Si ce même commandement ordonne aux parents d'avoir bien soin des âmes de leurs enfants, et leur dit qu'un jour ils en rendront un compte rigoureux, n'est-ce pas une chose juste ; puisque ces âmes ont tant coûté à Jésus-Christ pour les sauver, et qu'elles seront la joie et la gloire de leurs parents pendant toute l'éternité ? Si ce même commandement ordonne aux maîtres et maîtresses d'avoir grand soin de leurs domestiques, de les regarder comme leurs enfants, ces maîtres ne sont-ils pas trop heureux de pouvoir aider à sauver des âmes qui ont tant coûté de tourments à un Dieu fait homme pour nous ? Disons mieux, M.F. : si ce commandement était bien observé, le ciel ne descendrait-il pas sur terre par la paix et le bonheur que nous y goûterions ? »

Sermon pour le 12ème dimanche après la Pentecôte,

Sur le premier Commandement de Dieu.

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