Pensée du Saint Curé d’Ars 28 octobre 2009 «Si nous venons au troisième [commandement], qui nous ordonne de passer saintement le jour du dimanche, en cessant toute sorte de travail manuel pour ne nous occuper que de ce qui regarde le service de Dieu et le salut de notre âme : dites-moi, M.F., n'est-ce pas pour notre bien ; puisque nous cessons de travailler pour ce monde qui n'est rien ? puisque nous ne sommes qu'un instant sur la terre, et qu'en priant ou faisant de bonnes œuvres, nous nous ramassons pour le ciel un trésor que nous ne quitterons jamais, et, par là, nous attirons sur notre travail de la semaine toute sorte de bénédictions ? N'est-ce pas déjà un moyen pour notre bonheur ? Ce même commandement nous ordonne encore d'employer ce saint jour à pleurer nos péchés de la semaine, de nous en purifier par la vertu des sacrements : n'est-ce pas, M.F., nous forcer, pour ainsi dire, à ne chercher que notre bien, notre bonheur, et notre félicité éternelle ? Ne sommes-nous pas plus contents lorsque nous avons bien passé le saint jour du dimanche à prier le bon Dieu, que si nous avons eu le malheur de le passer dans les plaisirs, les jeux et les débauches ? Le troisième commandement n'a donc rien que de consolant et d'avantageux pour nous. » Sermon pour le 12ème dimanche après la Pentecôte, Sur le premier Commandement de Dieu. |
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