Pensée du Saint Curé d’Ars 26 octobre 2009 « Si le bon Dieu nous ordonne de garder fidèlement ses commandements, ce n'est que pour notre bonheur. Il nous dit lui-même qu'ils sont faciles à accomplir, et que, si nous les accomplissons, nous y trouverons la paix de nos âmes. Si, dans le premier commandement, le bon Dieu nous ordonne de l'aimer, de le prier et de ne nous attacher qu'à lui, et si nous devons le prier soir et matin, et souvent dans la journée, dites-moi, M.F., n'est-ce pas là le plus grand de tous les bonheurs pour nous, que le bon Dieu veuille bien nous permettre de nous présenter tous les matins devant lui, pour lui demander les grâces qui nous sont nécessaires pour passer saintement la journée ? N'est-ce pas une grâce qu'il nous fait, n'est-ce pas cette grâce, que le bon Dieu nous donne le matin, qui rend toutes nos actions méritoires pour le ciel ? N’est-ce pas ce qui nous les fait trouver moins dures ? Si ce même commandement nous ordonne de n'aimer que Dieu et de l'aimer de tout notre cœur, n'est-ce pas parce qu'il sait qu'il n'y a que lui qui puisse nous contenter et nous rendre heureux en ce monde ? Voyez une maison, où tous ne vivent que pour Dieu : n'est-ce pas un petit paradis ? Vous conviendrez donc avec moi, M.F., que ce commandement n'a rien que de doux et de consolant pour celui qui a le bonheur de l'observer avec fidélité. » Sermon pour le 12ème dimanche après la Pentecôte, Sur le premier Commandement de Dieu. |
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