Pensée du Saint Curé d’Ars 1er octobre 2009 « Nous ne devons jamais cesser de veiller sur nous-mêmes, crainte que le démon ne nous trompe dans le moment que nous ne nous y attendrons pas. Saint François nous dit que le bon Dieu lui fit voir, un jour, la manière dont le démon tentait ses religieux, surtout contre la pureté. Il lui fit voir une troupe innombrable de démons qui ne faisaient autre chose que de tirer des flèches contre ces religieux, les unes retournaient avec violence contre les démons mêmes, qui les avaient tirées : alors ils s'enfuyaient en poussant des hurlements effroyables ; les autres, contre qui elles étaient tirées, retombaient à leurs pieds sans leur faire aucun mal ; les autres entraient jusqu'au bout du fer, et enfin les perçaient de part en part. Il faut, pour les chasser, nous servir, comme nous dit saint Antoine, des mêmes armes : quand il nous tente d'orgueil, il faut vite nous humilier et nous abaisser devant Dieu ; s'il veut nous tenter contre la sainte vertu de pureté, il faut tâcher de mortifier nos corps et tous nos sens et être encore plus vigilants sur nous-mêmes. S'il veut nous tenter par le dégoût dans nos prières, il faut encore en faire davantage, avec plus d'attention, et, plus le démon nous dira de les laisser, plus nous devons en augmenter le nombre. » Sermon pour le 9ème dimanche après la Pentecôte, Sur les larmes de Jésus-Christ. |
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