Pensée du Saint Curé d’Ars 26 novembre 2009 « Je dis que si nous aimons véritablement le Bon Dieu, nous lui donnerons tout ce qu'il est en notre pouvoir de lui donner, et cela, avec un grand plaisir. Si nous avons du bien, faisons-en part aux pauvres, c'est comme si nous le donnions à Jésus-Christ lui-même ; c'est lui qui nous dit dans l'Évangile : Tout ce que vous donnerez au moindre des miens, c'est-à-dire aux pauvres, c'est comme si vous le donniez à moi-même. Quel bonheur pour une créature, de pouvoir être libérale envers son créateur, son Dieu et son Sauveur ! Ce ne sont pas seulement les riches qui peuvent donner ; mais tous les chrétiens, même les plus pauvres. Nous n'avons pas tous des biens pour les donner à Jésus-Christ dans la personne des pauvres ; mais nous avons tous un cœur, et c'est précisément de ce présent qu'il est le plus jaloux ; c'est celui-là qu'il demande avec tant d'empressement. Dites-moi, M.F., pourrions-nous lui refuser ce qu'il nous demande avec tant d'instances, lui qui ne nous a créés que pour lui ? Ah ! si nous y pensions bien, ne dirions-nous pas au divin Sauveur : Seigneur, je ne suis qu'un pécheur, ayez pitié de moi ; me voilà tout à vous. Que nous serions heureux si nous faisions cette offrande universelle au Bon Dieu ! que notre récompense serait grande !... » Sermon pour le 17ème dimanche après la Pentecôte, Sur l’amour de Dieu. |
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