Pensée du Saint Curé d’Ars 20 novembre 2009 « Non, M.F., il n'y a point de vertu qui nous fasse mieux connaître si nous sommes les enfants du bon Dieu, que la charité ; et l'obligation que nous avons d'aimer notre prochain est si grande, que Jésus-Christ nous en fait un commandement, qu'il place de suite après celui par lequel il nous commande de l'aimer de tout notre cœur. Il nous dit que toute la loi et les prophètes sont renfermés dans ce commandement d'aimer notre prochain. Oui, M.F., nous devons regarder cette obligation comme la plus universelle, la plus nécessaire et la plus essentielle à la religion, à notre salut ; parce qu'en accomplissant ce commandement, nous accomplissons tous les autres. Saint Paul nous dit que les autres commandements nous défendent l'adultère, le vol, les injures, les faux témoignages ; si nous aimons notre prochain, nous ne ferons rien de tout cela, parce que l'amour que nous avons pour notre prochain ne peut souffrir que nous lui fassions du mal. » Sermon pour le 12ème dimanche après la Pentecôte, Sur le premier Commandement de Dieu (troisième sermon). |
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