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Pensée du Saint Curé d’Ars

11 novembre 2009 

 « Adorer Dieu, M.F., et l'aimer, c'est la plus belle fonction de l'homme sur la terre ; puisque, par cette adoration, nous nous rendons semblables aux anges et aux saints qui sont dans le ciel. Ô mon Dieu ! quel honneur et quel bonheur pour une vile créature, d'avoir le pouvoir d'adorer et d'aimer un Dieu si grand, si puissant, si aimable et si bienfaisant ! Non, M.F., non, il me semble que Dieu n'aurait pas dû faire ce commandement ; mais seulement nous souffrir prosternés en sa sainte présence. Un Dieu, M.F., nous commander de l'aimer et de l'adorer !... pourquoi cela ; M.F. ? Est-ce que Dieu a besoin de nos adorations et de nos prières ? Dites-moi, M.F., est-ce nous qui plaçons ces rayons de gloire sur sa tête ? Est-ce nous qui augmentons sa grandeur et sa puissance, puisqu'il nous commande de l'aimer sous peine de châtiments éternels ? Ah ! vil néant, créature indigne de ce bonheur, dont les anges même, tout saints et tout purs qu'ils sont, se reconnaissent infiniment indignes, et qui, si Dieu leur permet de se prosterner devant lui, ne le font qu'en tremblant  ! Ô mon Dieu ! que l'homme connaît peu son bonheur et son privilège !... »

Sermon pour le 12ème dimanche après la Pentecôte,

Sur le premier Commandement de Dieu (deuxième sermon).

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