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Pensée du Saint Curé d’Ars 5 décembre 2009 « Que nous sommes heureux, M.F., d'avoir une Mère si bonne, si dévouée au salut de nos âmes ! Cependant il ne faut pas se contenter de la prier, il faut encore pratiquer toutes les autres vertus que nous savons être agréables à Dieu. Un grand serviteur de Marie, saint François de Paule, fut un jour appelé par Louis XI, espérant obtenir de lui sa guérison. Le saint trouva dans le roi toutes sortes de bonnes qualités, il s'adonnait à quantité de bonnes œuvres et de prières en l'honneur de Marie. Il disait tous les jours son chapelet, faisait beaucoup d'aumônes pour honorer la sainte Vierge, portait sur lui plusieurs reliques ; mais sachant qu'il n'avait pas assez de modestie et de retenue dans ses paroles, et qu'il souffrait chez lui des gens de mauvaise vie, saint François de Paule lui dit en pleurant : Prince, croyez-vous que toutes vos dévotions soient agréables à la sainte Vierge ? Non, non, prince, commencez à imiter Marie, et vous êtes sûr qu'elle vous tendra les mains. En effet, ayant fait une confession de toute sa vie, il reçut tant de grâces et tant de moyens de salut, qu'il mourut de la manière la plus édifiante, en disant que Marie lui avait valu le ciel par sa protection. » Sermon pour la fête de l’Assomption, Sur les grandeurs de Marie. |