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Pensée du Saint Curé d’Ars

3  décembre 2009

  « Nous pouvons dire que le triomphe de la sainte Vierge dans le ciel, est la consommation de tous les mérites de cette auguste Reine du ciel et de la terre. Ce fut dans ce moment qu'elle reçut le dernier ornement de son incomparable dignité de Mère de Dieu. Après avoir subi quelque temps les misères diverses de la vie, elle alla jouir d'une vie, la plus glorieuse et la plus heureuse dont une créature puisse jamais jouir. Nous nous étonnons parfois que Jésus, qui aimait tant sa mère, l'ait laissée si longtemps sur la terre après sa résurrection. La raison de ceci, c'est qu'il voulait, par ce retard, lui procurer une plus grande gloire, et que du reste, les apôtres avaient encore besoin de sa personne pour être consolés et conduits. C'est Marie qui a révélé aux apôtres les plus grands secrets de la vie cachée de Jésus-Christ. C’est encore Marie qui a levé l'étendard de la virginité, qui en a fait connaître tout l'éclat, toute la beauté, et nous montre l'inestimable récompense réservée à ce saint état. »

Sermon pour la fête de l’Assomption, Sur les grandeurs de Marie.