Retour Accueil   Archives

Le Saint du Jour

 

18 octobre

 

Saint Luc


Né païen d'Antioche, saint Luc, médecin, se convertit et saint Paul qui, au cours de sa seconde mission (vers 49) l'avait pris quelques temps avec lui, le retrouva plus tard à Philippes et le garda auprès de lui. Quand saint Paul eut été décapité, saint Luc quitta Rome et, dès lors, il faut s'en remettre aux traditions dont on ne trouve pas de traces avant le IV° siècle.
Saint Luc, le compagnon de saint Paul, a consigné en un livre l'évangile prêché par celui-ci (Saint Irénée de Lyon : Adversus haereses, écrit au II° siècle).
Ce Luc était médecin. Après l'Ascension du Christ, saint Paul l'ayant pris pour second à cause de sa connaissance du droit, il écrivit avec son assentiment ce qu'il jugeait bon. Cependant lui non plus ne vit pas le Seigneur dans la chair. Et par conséquent selon ce dont il avait pu s'informer il commença à le dire à partir de la nativité de saint Jean  (Le canon de Muratori - livre écrit à fin du II° siècle).
Quant à saint Luc, antiochien d'origine et médecin de profession, il fut très longtemps associé à saint Paul et il vécut plus qu'en passant avec les apôtres ; c'est d'eux qu'il a appris la thérapeutique des âmes, comme il en a laissé des preuves dans deux livres inspirés par Dieu, l'Evangile qu'il témoigne avoir composé d'après les traditions de ceux qui avaient été dès le commencement les spectateurs et les ministres de la parole et dont il affirme qu'il les a suivis dès le début ; et les Actes des apôtres qu'il a rédigés non pas après les avoir entendus, mais après les avoir vus de ses yeux (Eusèbe de Césarée : Histoire ecclésiastique, écrit du IV° siècle).
Saint Luc est en fait un Syrien d'Antioche, médecin de profession. Par la suite il a suivi saint Paul jusqu'à son martyre. Servant le Seigneur sans reproche, il n'eut ni femme, ni enfants, et mourut à quatre-vingt-quatre ans en Boétie, plein du Saint-Esprit (Prologue de saint Luc, texte écrit au IV° siècle).
Les plus anciennes représentations de saint Luc le montrent écrivant son évangile. Le bœuf que l’on voit près de lui fait référence au sacrifice dans le Temple qui figure au début de son évangile (I 9). On le représente aussi, selon une tradition, en train de peindre la sainte Vierge.