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Le Saint du Jour

 

28 avril

 

   Saint Paul de la Croix (1694 – 1775)

 

Leçon du Bréviaire Romain

 

PAUL de la Croix, né à Uvada en Ligurie, brûla d'amour pour Jésus crucifié dès le premier usage de sa raison. Enflammé du désir du martyre, il se joignit à l'armée qu'on assemblait à Venise pour porter la guerre chez les Turcs. Mais ayant connu la volonté de Dieu, il renonça à un mariage honnête et à l'héritage d'un oncle qui lui était offert, reçut de son évêque un rude vêtement et, alors qu'il n'était pas encore clerc, se mit à cultiver le champ du Seigneur, par la prédication de la parole divine. Ordonné prêtre à Rome, des mains du Souverain Pontife Benoît XIII, par obéissance, il se retira dans la solitude du mont Argentaro, où la Sainte Vierge l'avait appelé depuis déjà longtemps, lui montrant en même temps un vêtement de couleur noire, orné des insignes de la Passion de son Fils. C'est là qu'il jeta les fondements d'une nouvelle Congrégation dont les membres s'engageraient par vœu à promouvoir le souvenir de la passion du Seigneur. Il fonda également une Congrégation de religieuses qui s'appliqueraient à la méditation de la passion du Seigneur. Célèbre par sa prédication, ses vertus et ses divins charismes, il s'endormit dans le Seigneur, à Rome, en l'année mil sept cent soixante-quinze. Le Pape Pie IX le mit au rang des Bienheureux et ensuite des Saints.


Saint Louis-Marie Grignon de Montfort  (1673 – 1716)


Aîné des dix-huit enfants d'un avocat breton, Louis naît à Montfort près de Rennes. A 9 ans, il entre au séminaire Saint-Sulpice de Paris. Prêtre en 1700, il devient aumônier de l'hôpital de Poitiers. Il partage la table des pauvres malades et regroupe les jeunes filles désireuses de servir les pauvres. Parmi elles, Marie-Louise Trichet, fille d'un haut magistrat qui, lui, ne l'entend pas de cette oreille. Les réformes de Louis-Marie indisposent la bourgeoisie de la ville qui le congédie de l'hôpital. Mais les missions attirent Louis-Marie. Il se rend à Rome pour demander d'être envoyé au loin. Le Pape l'envoie en France comme prédicateur des missions paroissiales. Là encore il déchaîne l'enthousiasme des uns et la colère des autres :"Monsieur de Montfort est fou." Entièrement voué à la Mère de Dieu, il écrit "l'Amour de la Sagesse éternelle" et surtout "le Traité de la vraie dévotion à Marie." Il mène les foules à Jésus par Marie. Vient le temps des fondations. Les jeunes filles de l'hôpital de Poitiers deviennent l'œuvre des "Filles de la Sagesse". Il rêva aussi d'une petite compagnie de prêtres pour les missions populaires : les Missionnaires de la "Compagnie de Marie" qui ne verront le jour qu'après sa mort.