« Une Pensée par Jour »
du Traité de l’Amour de Dieu
28 septembre
2010
« Très
sainte Mère de Dieu, vaisseau d’incomparable élection, élection de la
souveraine dilection, vous êtes la plus aimable, la plus amante et la
plus aimée de toutes les créatures. L’amour du Père céleste prit son bon
plaisir en vous de toute éternité, destinant votre chaste cœur à la
perfection du saint amour, afin qu’un jour vous aimassiez son Fils
unique de l’unique amour maternel, comme il l’aimait éternellement de
l’unique amour paternel. O Jésus mon Sauveur ! à qui puis-je mieux
dédier les paroles de votre amour, qu’au cœur très aimable de la
bien-aimée de votre âme ?
Mais, ô Mère toute triomphante ! qui peut jeter ses yeux sur votre
Majesté, sans voir à votre dextre celui que votre Fils voulut si
souvent, pour l’amour de vous, honorer du titre de père, le vous ayant
uni par le lien céleste d’un mariage tout virginal, à ce qu’il fût votre
secours et coadjuteur en la charge de la conduite et éducation de sa
divine enfance ? O grand saint Joseph, époux très aimé de la Mère du
Bien-aimé ! hé ! combien de fois avez-vous porté l’amour du ciel et de
la terre entre vos bras, tandis qu’embrasé des doux embrassements et
baisers de ce divin Enfant, votre âme fondait d’aise lorsqu’il
prononçait tendrement à vos oreilles (ô Dieu, quelle suavité !) que vous
étiez son grand ami et son cher père bien-aimé ! »
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