La Pensée du Jour
27 juin 2008
« La sanction formelle du Siège apostolique ne devait pas manquer plus
longtemps à ces efforts de la piété catholique envers le divin Cœur.
Rome avait déjà accordé de nombreuses indulgences aux pratiques privées,
érigé par brefs d’innombrables confréries, lorsqu’en cette même année
1765, Clément XIII, cédant aux instances des évêques de Pologne et de
l’archiconfrérie romaine du Sacré-Cœur, rendit le premier décret
pontifical en faveur delà fête du Cœur de Jésus, et approuva pour cette
fête une Messe et un Office. Des concessions locales étendirent peu à
peu cette première faveur à d’autres Eglises particulières, jusqu’à ce
qu’enfin, le 23 août 1856, le Souverain Pontife Pie IX, de glorieuse
mémoire, sollicité par tout l’Episcopat français, rendit le décret qui
insérait au Calendrier la fête du Sacré-Cœur et en ordonnait la
célébration dans l’Eglise universelle. Trente-trois ans plus tard, Léon
XIII élevait au rite de première classe la solennité que son
prédécesseur avait établie.
Dom Guéranger, |