La Pensée du Jour

 

12 juin 2008

 

 « A la différence en effet des autres hommes, chez qui la force vitale de l’organisme préside seule aux mouvements du cœur, jusqu’à ce que les émotions, s’éveillant avec l’intelligence, viennent par intervalles accélérer ses battements ou les ralentir, l’Homme-Dieu sentit son Cœur soumis dès l’origine à la loi d’un amour non moins persévérant, non moins intense que la loi vitale, aussi brûlant dès sa naissance qu’il l’est maintenant dans les cieux. Car l’amour humain du Verbe incarné, fondé sur sa connaissance de Dieu et des créatures, ignora comme elle tout développement progressif, bien que Celui qui devait être notre frère et notre modèle en toutes choses manifestât chaque jour en mille manières nouvelles l’exquise sensibilité de son divin Cœur. »


Dom Guéranger,
         La fête du Sacré-Cœur.

 

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